jeudi 23 septembre 2010

Along the way tears drown in the wake of delight there's nothing like this built today you'll never see a finer ship in your life


J'avais encore la migraine il y a 5 minutes, j'ai mis en route le nouveau Interpol et Paf elle est partie. Je ne me souvenais pas que la 1ère fois que je les ai vu c'était il y a 3 ans, ça ne me semblait pas si loin tu vois. Mais toujours le même effet, aucune envie que ce concert prenne fin, alors qu'il avait déjà mis trop longtemps à commencer. Pour le coup, je me suis pointée tôt, étant donné que mon cours du soir à la fac avait été annulé pour ne pas dire supprimer, alors comme j'avais décidé que je devais me retrouver au premier rang pour que Paul Banks puisse voir mes larmes coulés c'était en fait une excellente chose, 3 heures avant j'étais déjà pointé à l'Aéronef.
A la limite je me serais pointé plus tard  ça aurait peut être été la même, puisque pour une seconde fois "A gauche de la lune" (organisateur de ce concert), nous enlève le plaisir d'avoir une première partie (tiens ça me rappelle vaguement un certain concert de Kasabian) du coup au lieu de commencer à 19h30, prends toi ça dans les dents public, le groupe n'arrivera qu'à 21h pour jouer une pauvre heure et demie qui m'aura coûté pas moins de 29,70€. Alors premièrement mettons les points sur les "i", si tu es un groupe qui a sorti 4 albums même si tu trouves l'un très mauvais es au moins l'obligeance de jouer plus d'une heure et demi, de faire 2 rappels, et si ce groupe se nomme Interpol, même si tu fais une tournée pour ton dernier album et pas pour un best of, de jouer "Stella was a driver but she always done", "Roland", "Take You On A Cruise", "Public Pervert"et "The Specialist". Merci.
Vu comme ça on dirait que j'ai détesté ce concert ce qui n'est absolument pas le cas, mais lorsqu'on se prend pour les Arctic Monkeys et qu'on est super carré sur notre set et sur l'horaire ça a tendance à m'irriter, surtout venant d'Interpol.
Bref.
J'en ai encore une boule dans le ventre, niveau set list c'était correct à part pour le cas des titres ci dessus, mais à la base tu sais qu'il faut pas trop être émotif lorsque tu écoute Interpol. Beaucoup plus de morceaux des précédents albums que de l'éponyme. Ils ont ouvert la set par Sucess, titre qui démarre l'écoute de ce même album et on enchaîné par un classique Say Hello To The Angels et la soirée a continué son cheminement ainsi entre nouveaux (Summer Well, Barricade, Lights, Try It On) et anciens titres ( C'mere, Leif Erikson,  Rest My Chemistry, Evil, Hands Away, Not Even Jail, Obstacle 1)   . Très beau et unique rappelle composé de NYC, Slow Hands, et coeur qui s'emballe comme d'habitude pour PDA.
Depuis 2007, Paul Banks a appris à apprivoiser les éclairages ce qui nous permet de pouvoir le voir un peu plus, ce qui n'est pas désagréable, parce que certes déjà de l'entendre et d'apprécier le fait qu'il chante aussi bien en live que sur CD c'est bien, mais il est plutôt goog looking guy donc Paul arrête de te planquer dans le noir. Il a quand même pris la peine de s'adresser à nous (en français) pour nous présenter les nouveaux titres et nous expliquer la signification du titre "Summer Well" en mentionnant St Tropez, j'ai pas trop compris ce passage.Dieu bénisse Daniel Kessler et la danse contemporaine avec guitare, Dieu bénisse Daniel tout court. L'absence de Carlos Dengler se ressent fortement, visuellement il manque une présence, vraiment, après son remplaçant assure ses parties de basse mais c'est pas pareil. Il faut être clair, scéniquement parlant, il ne se passe rien, je veux dire pas d'effets de lumières de fou, pas de décor, l'émotion passe par les chansons.Pour finir on était le meilleur public au monde comme tout les publics qu'ils ont dû avoir depuis qu'ils font des tournées, thanks Dude.

PS : Il faudrait qu'ils songent à trouver un bon graphiste pour retrevailler leur artwork parce que le Tee shirt noir à 30€ avec marqué Inter en gris métallique à l'avant et Pol de même à l'arrière, ce n'est pas vraiment à ce taper le cul par terre hein!

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